RESTRUCTURATION DES PARTIES COMMUNES D’UN IMMEUBLE DE BUREAUX
Le 26 Malesherbes est un immeuble bourgeois Haussmannien, situé entre La Madeleine et l’église Saint Augustin, en mitoyenneté avec un palace dans le 8ème arrondissement à Paris. L’immeuble est occupé par des entreprises de la finance…
L’immeuble est occupé par un habillage intérieur Dubaï avant l’heure…
il faudrait du chic ! Voilà.
Lieu : PARIS / Shon : – m² / Type : Code du travail
Budget : 450 000 € H.T. / Mission : Base + OPC
Livraison : Eté 2020
Maître d’ouvrage : CAVOM
Maître d’œuvre : Chaine et Compagnie
Solution : Après presque 15 ans de maitrise d’oeuvre à Paris le moment était enfin venu de faire du Haussmannien, et de composer avec les moulures, rosaces, corniches, tapis d’escaliers, et même boule d’escalier…
Mettre le costume de Georges Eugène Haussmann, se distinguer des immeubles de bureaux de la Défense, prouver la souplesse de l’échelle parisienne et traverser le temps…
Mettre un soupçon de Feydeau avec la douzaine de portes à remplacer.
Et puis…
Le garde-corps, peu engageant avec ses poteaux en acier, ses panneaux en médium vernis, ses pattes de fixations, … Nous avons étudié trop de solutions (Comment faire un garde-corps qui aide à monter ? Comment donner du mouvement à la cage d’escalier ?, Comment déposer le garde corps et sécuriser le passage des occupants ? …) Finalement le plus simple est de garder le garde-corps et de l’emballer, puisque :
- La mise en œuvre est beaucoup plus simple, plus de protocole de dépose, d’installation de garde-corps provisoire, et un coordonnateur SPS satisfait.
- La non-dépose du garde-corps permettra également de ne pas encombrer les camions bennes dans les rues parisiennes embouteillées. Notre démarche environnementale prend corps.
- Nous rassurons la maitrise d’ouvrage, et à la question « et ça vous le conservez ? » nous avons répondu « oui, mais on ne le verra plus… ».
Nous avons donc rédiger sur une feuille A4 ce protocole d’intervention pour le glisser dans le doublage de l’escalier comme un témoignage de notre réflexion…